C’est un fait, nos entreprises fonctionnent sur un modèle de croissance encore trop consommateur d’énergie et de ressources pour délivrer des services, produire puis acheminer des biens de consommation. Face à l’urgence climatique et à la crise énergétique, il est désormais nécessaire pour les entreprises de revoir leurs modes de fonctionnement pour limiter leurs impacts sur l’écosystème. Leur pérennité en dépend, tout comme leur attractivité en tant qu’employeur. La réussite de cette transformation implique un changement de paradigme qui concerne toute l’entreprise : de la fonction RH au commerce, en passant par l’innovation et les opérations.
Repenser le modèle économique des entreprises, leur impact environnemental et sociétal repose sur 3 défis majeurs : la transition énergétique, la transition écologique et l’innovation durable.
Dès 2018, dans son rapport, le GIEC alertait sur l’indispensable atteinte de la neutralité carbone en 2050 pour ne pas dépasser une trajectoire de réchauffement climatique de plus de 1,5 degré. C’est l'échéance retenue par la France, tout comme l’Union Européenne.
Pour atteindre cet objectif, le remplacement des énergies fossiles par d’autres sources comme les énergies renouvelables ou bas carbone est devenu incontournable. C’est d’ailleurs le but de la loi du 17 août 2015 relative à la transition énergétique pour la croissance verte (TEPCV) qui vise à réduire les émissions de gaz à effet de serre. Elle concerne les citoyens comme les entreprises et pose les objectifs suivants :
Par ailleurs, les entreprises de plus de 500 salariés, les organismes publics de plus de 250 collaborateurs ainsi que les collectivités locales de plus de 50 000 habitants ont l'obligation de publier leur bilan d’émission de gaz à effet de serre (GES) tous les 4 ans.
Ce bilan s’articule autour de 3 critères d’évaluation : les émissions directes, les émissions indirectes et les émissions indirectes générées par le cycle de vie du produit hors fabrication. Il permet de mieux comprendre les principales sources de GES afin d’agir plus efficacement. Les organisations concernées doivent également accompagner leur bilan de plans d’action pour faire baisser leurs émissions de gaz à effet de serre.
Cette nouvelle donne invite à repenser le rapport de l’entreprise à l’énergie de manière générale et dans tous les domaines : production, logistique, transport, achat, locaux, bâtiments, mobilité des collaborateurs... et s’accompagne de changements de comportements majeurs.
Jusqu’à aujourd’hui, il était assez rare que le modèle économique d’une entreprise tienne compte des limites planétaires en matière de ressources. Poussées par les préoccupations de leurs consommateurs, de la société mais aussi de leurs collaborateurs, de plus en plus d’entreprises s’intéressent à l’économie circulaire et à l’éco-conception de leurs produits, une démarche à contre-courant de l’obsolescence programmée.
Mettre en place une démarche d’éco-conception a un impact direct pour la planète. Les produits sont en effet moins énergivores, de meilleure qualité et nécessitent moins de ressources. Mais la démarche s’accompagne de nombreux défis. Les matériaux utilisés doivent faciliter le recyclage et réduire la production de déchets. Les fournisseurs doivent être également engagés dans une démarche éthique (conditions de travail et salaires décents, l'interdiction du travail des enfants, non exploitation des populations fragiles…).
Cette approche d’éco-conception touche également les entreprises commercialisant des services, ces derniers étant également consommateurs de ressources (déplacements, empreinte numérique, outils et produits utilisés, etc.).
L’entreprise est ainsi amenée à revoir totalement sa chaîne de valeur, de sa manière de concevoir ses produits ou services à la distribution, en passant par sa chaîne de production. La transition économique entraîne ainsi de nouvelles pratiques de travail pour l’ensemble des collaborateurs, et peut faire émerger de nouveaux besoins en compétences.
Deux chiffres pour prendre conscience de l’impact de la conception et de la production sur l’environnement à l’heure actuelle :
L’innovation est le moteur de la compétitivité d’une entreprise et doit désormais s’accorder avec la transition écologique et énergétique. Et ce n’est pas incompatible, cela demande surtout de porter un regard différent sur le sujet. Désormais, chaque nouvelle piste, idée ou projet doit s’accompagner d’une évaluation de son impact sur l’environnement, l’économie et la société.
L'innovation doit se mettre au service de l’environnement et non l’inverse. Cette innovation durable représente un véritable changement de mindset à tous les étages de l’entreprise. En effet, elle embarque dans son cahier des charges l’utilisation d’énergies durables, l’évaluation de son impact sur l’environnement, la sobriété numérique, l’éco-conception et le recyclage des produits en fin de vie. Il est temps de penser différemment !
Un chiffre très éclairant à ce sujet :
Faire évoluer durablement les comportements et les usages de tous les talents, pour les mettre au service de la transition énergétique, est un défi auquel toutes les entreprises sont confrontées. Comme nous l’avons vu précédemment, cette transformation ne peut se faire sans l’implication de la direction, du management et de l’ensemble des salariés de l’entreprise. Pour faire face à l’ensemble de ces défis, l’entreprise doit en effet faire évoluer les savoir-faire et les savoir-être de tous ses collaborateurs afin d’en faire des moteurs de la transition écologique.
Pour cela, elle doit tout d’abord les aider à prendre conscience de la nécessité de le faire. Ensuite, elle doit diffuser de nouvelles façons de produire, de travailler et de vivre ensemble. L’entreprise doit également anticiper les compétences dont elle aura besoin demain pour pérenniser son business et maintenir l'employabilité de ses salariés :
En amorçant ce changement, les entreprises pourront ainsi :
En effet, aujourd’hui les collaborateurs veulent s’investir pour la transition écologique et donner plus de sens à leur travail :
Face à l’urgence d’agir contre l’impact des activités humaines sur l’environnement, Talent Solutions a conçu le programme Green Booster qui aide les entreprises à accélérer leur transition écologique et démultiplier leur impact sociétal en développant les compétences comportementales “green” de leurs collaborateurs pour qu’ils deviennent de véritables acteurs du changement. D’abord, en analysant les compétences techniques des collaborateurs autour de 5 grandes thématiques environnementales majeures : le climat, la biodiversité, les ressources, la pollution et les interdépendances. Puis en les croisant avec l’analyse de leurs compétences comportementales afin de les positionner sur une matrice de maturité découpée en 4 profils : Néophyte, Connaisseur, Impulseur et Green Ambassadeur. Enfin, en accompagnant l’entreprise dans la mise en œuvre d’une dynamique collective s’appuyant sur les appétences, compétences et expertises de chacun, en lien avec les résultats précédents. Je veux tester le questionnaire GreenBooster« Les entreprises sont en première ligne face aux enjeux climatiques et environnementaux. Notre rôle, en tant qu'experts des transformations RH, est d’orienter ces organisations vers un futur durable. Le vrai levier de la transition écologique, c'est le changement humain : nos comportements, nos modes de consommation et de travail. Avec Green Booster, c’est à ce niveau que nous agissons, en mobilisant les talents pour créer un cercle vertueux durable au sein des entreprises, et ainsi faire de la transition écologique une réalité tangible. » – Sébastien Van Dyk, Directeur Général |